Publiée le par Luc ROYER

Partager l’effort de l’ascension jusqu’à l’Espinouse.
Echanger, se restaurer à La Clairière à Cambon.
Se laisser griser par la descente du col de Fontfroide.
C’était bien, c’était chouette !
Ce vendredi 11 juillet le VCS organisait une journée rando/resto dans le massif de l’Espinouse.
Nous avions rendez-vous à 8h 30 à Roquebrun pour un départ groupé et certains étaient impatients de se lancer sur ce parcours avec un fort dénivelé.
Après la mise en jambe dans la vallée de l’Orb, les 14 cyclos du VCS tous en tenue du club, formaient un valeureux peloton joyeux et déterminé.
Poujol sur Ob marque le pied de l’ascension de l’Espinouse : 21 kilomètres d’efforts pour un dénivelé de 950 mètres.
Et pour commencer un morceau de choix avec les 6.6 km de col des Princes et un pourcentage moyen de 6.7 %.
Le dos courbé, les cuisses en feu, on pédale dur pour avaler ces premiers kilomètres d’ascension ravis cependant de voir le compte à rebours des bornes qui nous indiquent le sommet.
Au bout de l’effort, des sourires
Quelques kilomètres supplémentaires et c’est le col de Madale que nous atteignons pour immortaliser cette première victoire tous ensemble.
Malgré l’altitude (693 m) le soleil réchauffe déjà l’atmosphère. Nous découvrons avec soulagement un point d’eau au village de Rosis et faisons le plein des gourdes.
Nous sommes alors à mi-ascension. Les forêts laissent la place à un paysage minéral qui s’illumine avec le violet des bruyères flamboyantes.
Nous traversons le domaine des bouquetins sans les apercevoir sans doute trop concentrés sur la route qui s’élève constamment.
Les cols s’enchainent : col des Avels à 805 m, col de l’Ourtigas à 990 m.
Les organismes sont fatigués mais les pentes s’adoucissent et le paysage nous enchante.
Enfin au bout de l’effort la récompense : le sommet de l’ Espinouse à 1120 m d’altitude…mais ou est la fameuse pancarte du col ?
Nous la retrouvons au sol et comme un trophée Joël la brandit à bout de bras.
Partis à 14 au pied de ‘Espinouse, nous ne sommes plus que 13. Un grand moment d’inquiètude et Christian décide de redescendre pour retrouver Michel … en vain malgré 3 km de descente puis de remontée.
Michel avait épuisé sa batterie et ses jambes et décidé de rebrousser chemin.
Nous arrivons à 12 h 20 au restaurant La Clairière à Cambon.
Nous partageons un beau moment dans un cadre accueillant en reconstituant nous forces et en nous désaltérant sans modération. Les gourdes de nouveau remplies, il est temps de poursuivre vers le col de Fontfroide. Une reprise avec 4 km de montée sollicite de nouveau les cuisses.
Le groupe des 13 Sérignanais est alors en haut du col de Fontfroide. Chacun se prépare pour les 12 km de descente avec 711 m de dénivélé.
Pour certains une descente grisante, pour d’autres une descente stressante.
La route est belle et sinueuse. Le groupe des descendeurs intrépides s’élance et grisés par leur chevauchée poursuivent jusqu’à Roquebrun en oubliant de se retourner. Ce sont donc plusieurs grupetto qui se forment et qui regagnent le départ entre 15 h et 15 h 30.
Cependant tout le monde est arrivé à bon port, fourbus mais ravis d’avoir relevé ce défi et d’avoir partagé ces beaux moments ensemble.